Pharmacies : à quel prix ?

Effectuée sur plus de 900 cessions d’officines, l’analyse des prix de cessions réalisée par Interfimo en 2021 montre un marché resté très actif malgré la crise, avec 1500 opérations enregistrées (contre 1520 en 2019) et une augmentation de 2,3 % du chiffre d’affaires des officines, la plus forte depuis 10 ans.

Tendance générale à la hausse

« Au regard des deux ratios présentés dans l’étude (rentabilité rapportée au coefficient d’EBE ou ratio par rapport au chiffre d’affaires), le constat est celui d’une tendance générale à la hausse du prix de cession des officines » explique Jérôme Capon, directeur du réseau Interfimo. Le prix de cession moyen national augmente de 2 points à 78 % du chiffre d’affaires (hors taxes) et à 6,3 fois l’excédent brut d’exploitation (+ 0,1 point en un an).
L’emplacement et la taille de l’officine restent des critères déterminants du prix de vente. Les données recueillies montrent une tendance à la hausse plus marquée pour les officines de moins de 1,2 M€ de CA qui retrouvent le niveau de 2018 après une baisse marquée en 2019.

Évolution contextuelle ou pérenne ?

En première ligne dès le début de la pandémie, l’économie de l’officine a bien résisté avec un contexte favorable aux officines rurales et de quartier dont la fréquentation a nettement augmenté. La dynamique se poursuit en 2021. Les pharmacies sont aujourd’hui le principal circuit de vaccination de proximité, un élément qui sera sans doute à prendre en compte dans la composition du chiffre d’affaires des officines dans les années à venir. 

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